Récits en images
"Un migrant c’est quelqu’un, c’est un humain, qui a aussi des idées à développer. Il faut juste avoir cette oreille pour écouter, essayer d’aller vers la personne et demander ce qu’elle veut faire." Abdessamad, bénévole et fondateur de CollectActif
Parmi le près d’un million de bénévoles en Belgique, il y a aussi Abdessamad, Nenette, Nadine, Rose, Olivier, Mimi, Tamar, Majid, Michel, Valérie, Adaeze… Découvrez leurs histoires à travers ces quelques vidéos.
#Épisode1 - Abdessamad, bénévole et fondateur de CollectActif
Cette série de récits a été réalisée dans le cadre de notre campagne 2020 "Nouveaux arrivants aujourd'hui, volontaires demain ? Ensemble dans l'aventure !"
Le bureau d'accueil VIA et sa Cellule de Bénévolat ont réalisé une vidéo de témoignages de volontaires primo-arrivants.
Mimi, demandeuse d'asile, nous raconte son bénévolat, un récit capté par la Croix-Rouge (Sensibilisation-Migration).
Un reportage de l'Union Belge de Football sur le bénévolat de quelques demandeurs d'asile auprès du club de la Louvière.
... en Belgique mais aussi partout dans le monde !
- Au Pays-Bas, le projet "Aan de slag" propose une série d'outils, dont le film "The benefits of volunteering together!", avec des témoignages en anglais et en arabe.
- Au Canada, une vidéo de témoignages et d'explications sur le volontariat, en anglais, en arabe, en philippin, en coréen, en mandarin ou en russe! Découvrez des pistes et conseils pour favoriser l'inclusion des nouveaux arrivants dans les équipes de volontaires.
- En Suède, dans un énorme centre d'accueil, les demandeurs d'asile se sont organisés pour animer leur centre et participer à la vie de leur pays d'accueil. Yousef témoigne.
Quelques pages à lire avec d'incroyables aventures
Histoires à travers des captations sonores
- Demba a fondé son association d'aide aux migrants quelques années après son arrivée en Belgique. Une expérience très riche qui l'a aidé à s'adapter à la vie à la belge. A lire et écouter ici
- Rabia habite depuis 6 ans en Belgique. Il n'a pas de titre de séjour mais s'investit intensément comme volontaire. "L'engagement commence quand on est touché" nous dit-il. A lire et écouter ici
- Paola s'est engagée 3 ans après son arrivée. "En Bolivie, c'est normal" témoigne-t-elle. Mais aussi : "Si je passe dix ans à perfectionner mon français, ma motivation elle va mourir". A lire et écouter ici
- Juliana coupe les légumes dans le resto social situé à deux pas de chez elle. Elle est volontaire pour le CPAS de sa commune. Elle le fait "pour le plaisir". Cela lui a permis d'apprendre le français et elle y a trouvé "sa famille".
- Sonny, Yolande et quelques autres résidents dans un centre d'accueil. Ils sont aussi bénévoles dans un home. Cela leur permet de passer le temps. Certains d'entre eux s'y sont trouvés une nouvelle vocation. Du coup, ils considèrent leur volontariat comme une pré-formation. Cela dit, les début ont été difficiles pour eux : ils avaient beaucoup de mal à supporter de voir l'isolement des personnes âgées "parquées dans un home".
- Guy a commencé le bénévolat pendant qu'il était en centre d'accueil : "J’étais très frustré au centre, j’en voulais un peu à tout le monde. On se sent diminué quand on est dans un centre. Naturellement je suis quelqu’un de très mouvementé : je ne sais pas rester sans rien faire, mais je ne savais pas ce que c’était le bénévolat alors j’essayais de faire quelque chose pour tuer le temps."
Il donne des coups de mains au potager du centre pour commencer car, en 2014, le volontariat des résidents n'était pas une évidence. De fil en aiguille, il s'engage : "Ma plus grande difficulté en tant que demandeur d’asile, c’était le regard des populations environnantes des centres : on se sentait visé, comme si on n’était pas des êtres humains. Ensuite, le directeur du centre a créé un groupe de musique appelé Arc en ciel et constitué de demandeurs d’asile et de membres du personnel du centre. J’ai adhéré à ce groupe. On preste dans toutes les cérémonies culturelles du centre et on est invité dans d’autres centres. Je m’étais engagé pour combattre ces difficultés avec les habitants des alentours, parce qu’on jouait aussi dans les fêtes de quartiers, les soirées dans les petits villages… Dans le groupe j’étais chanteur interprète donc pour moi c’était une façon de communiquer avec ces personnes-là. Pour essayer de leur faire comprendre qu’un demandeur d’asile, c’est quelqu’un comme toute le monde qui a aussi des besoins, des envies, de l’amour à offrir". La suite : il vous la raconte lui-même.
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