Le volontariat a souvent été considéré comme constituant un monde à part, régi par des valeurs différentes de celles de l’économie marchande. Or, depuis plusieurs années, on entend fréquemment parler d’une « professionnalisation » des volontaires.
Mais qu’est-ce que le terme « professionnalisation » signifie réellement ? Quel(s) est/sont le(s) but(s) de cette professionnalisation? Comment en est-on arrivé là? Est-ce que cette professionnalisation est causée par un recul des services offerts par les services publics aux citoyens? Ou bien la nécessité d’une professionnalisation provient-elle d’une demande du secteur associatif lui-même?
C’est à ces quelques questions que la présente analyse va tenter de répondre.