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Des enfants qui s’épanouissent dans des activités, des personnes en précarité qui accèdent à une alimentation saine, un logement ou encore un accompagnement administratif. Des personnes isolées qui retrouvent un sourire, chez elles ou dans des lieux de soins. Des communes, des quartiers qui se dynamisent au rythme du folklore, de la culture, du sport, des écoles... Une justice climatique et inclusive qui s’ancre dans nos habitudes tout comme sur la scène internationale. Sans les volontaires et leurs associations, leur présence au cœur des communes, notre quotidien n’aurait pas le même visage.  

Pourtant, la semaine passée, nos oreilles ont encore saigné. Entendre que le volontariat est une solution pérenne pour remplacer des emplois dans les cantines, garderies et surveillances des écoles, cela nous heurte. Comme si l’engagement citoyen n’était qu’un « mécanisme », une rustine pour colmater les trous. Mais comment ne pas s’inquiéter face à cette dérive, et aux autres difficultés - voire menaces, qui impactent le tissu associatif et les plus vulnérables ?

C’est dans ces fissures que naît l’espoir. "La joie est un acte de résistance" (Kiyémis). "Face à l’effondrement, il faut créer des réseaux de tempêtes" (Pablo Servigne). 2026, Année internationale des volontaires, est l’occasion d’affirmer, haut et fort, qu’ensemble, nous pouvons bâtir des lendemains désirables. Un monde où la justice sociale n’est pas un vœu pieux, où le volontariat n’est pas une variable d’ajustement, mais un moteur d’inclusion, de créativité et de luttes. Où chacun·e, peu importe où il ou elle vit, cultive la confiance avec et grâce aux autres.

Le 5 décembre, Journée internationale des volontaires, rappelons-le : la colère peut devenir énergie. La fatigue, force. La convivialité, notre réenchantement. L’essentiel ? Tisser des liens, s’unir et ne jamais lâcher

Ensemble, préparons 2026 !

Newsletter de la PFV - avril 2025

 

Photo de Shashwat Shriparv sur Unsplash